Une mission D…
Cela faisait quelques temps qu’il n’avait pas participer à une mission de si petite importance, ou en tout cas d’un prestige aussi petit. Non pas qu’Akite était habituer à sauver le monde trois fois par mois, mais les missions D lui avait toujours semblé un malheur nécessaire.
Et au vu du nombre incroyable de volontaire qui se bousculaient pour les missions de rang D, que même les genin dédaignaient, il fallait bien faire quelque chose.
Ou attendre que la mission ‘‘Sauver le village parce que pas un de ses ***** ninjas n’a voulu réparer les canalisations et que maintenant le village est sous 4 mètres d’eau’’ n’apparaisse au tableau.
Sa mission ne lui plaisait pas particulièrement, mais il s’était porté volontaire parce qu’indirectement, cela le touchait. Il avait réussit à faire une affaire en achetant à prix bas une petite maison isolé au bord de l’eau. Pas cher ? Que dis-je à prix cassé, plié, minimisé, rapetissé. Et cela parce que les algues qui s’agglutinent comme chaque années le longs des grilles des égouts empestent à un tel point qu’aucun n’a jamais tenu plus d’un mois.
Ces préoccupations semblent si dérisoires et risible quand on les prête à un ninja entrainé, aux capacités physiques toujours au maximum. Mais ce sont ce genre de préoccupation qui rappelle sa condition d’être humain, mortel, et toujours susceptible de se chopper un rhume s’il dort dehors tout le temps.
Bref, Akite s’était armé pour nettoyer à grande eaux les algues si détesté quand il était passé devant la fameuse mission D.
Quitte à faire le ménage, autant être payé à le faire.
-Enlever les algues qui bouchent les égouts
C’est donc avec un entrain qui avait arraché aux gestionnaires des missions un regard interrogateur qu’il s’était porté volontaire, lui, un chuunin, pour une mission de bas étage. Il avait déjà étudié les plans non secrets de Kiri, et quelques autres auquel le publique n‘avait pas accès, aussi connaissait il l’endroit.
Les égouts de Kiri ont quelque chose d’irréel. Etant proche de l’océan, ils avaient dût s’adapter aux marées, à l’humidité et aux animaux. Tout cela se passait dans les égouts, sous la ville proprement dite. Mais ce n’était pas seulement un réseau de tuyauterie, c’était un véritable dédale de rue et de couloirs tantôt secs, tantôt inondés. Les portes était fréquentes, les barrages, partout. Les mécanismes de ces égouts relevait plus du domaine de l’art que de l’architecture.
Enfin, rien n’avait été fait pour empêcher les algues d’envahir périodiquement ce système. Fort heureusement, il était devenu possible de stopper leur progression à un nombre très limités d’endroit, seulement le long de a côte en fait, ce qui expliquait que l’été, cette zone se dépeuplait sensiblement.
Akite arriva enfin au premier des 5 endroits. Comme les autres, elle ressemblait à un immense demi-dôme qui se terminait par une ouverture grillagé petite en hauteur mais longues de plusieurs mètres donnant immédiatement sur l’océan. Sous son masque, l’air était respirable, mais guère pour longtemps, car au plus profond de la pestilence des algues marines en décomposition, l’odeur iodé de l’océan se faisait à peine remarqué.
Si on le nommait l’océan pur, c’était sans doute parce qu’il déversait toutes ses immondices ici…
Regrettant amèrement de ne pas connaître une technique qui ferait déferlé sur ces algues bulbeuses et d’un marron cadavériquo-décomposé une tornade déferlante d’eau, lui épargnant de longues heures de travail, il saisit bravement ses outils et commença à rassembler les algues dans des containers spéciaux.
Au bout de la cinquième zone, son teint avait viré au même marron que les algues qu’il s’échinait à récupérer depuis plusieurs heures. Avec soulagement, il observa son travail presque terminé, plus une algue gênante n’était en vu. Cela dit, l’odeur subsistait, mais il laisserait la maré laver elle-même le reste et noyé les effluves qui rendait insupportable toute habitations.
Akite lui-même changea de vêtement immédiatement après avoir finit, l’odeur s’y étant imprégnée. Il resta un moment seul, immobile devant son oeuvre.
Il avait bien fait son travail, l’odeur ne le gênerait plus. Jusqu'à l’année prochaine en tout cas.
En retournant à la ville, trainant derrière lui les containers remplis d’algues, Akite se dit que s’il n’avait pas été payé pour le faire, il aurait sans doute laissé les égouts tel quel.
Enfin… une bonne chose de faite.
